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1-La préhistoire Les
premières traces de vie dans la région de Mazamet remontent au aléolithique
Les hommes de l'âge du cuivre ont eux laissé de nombreux monuments mégalithiques tels que dolmens, 2-Les grandes invasions Puis, ce fut l'ère des invasions Celtes avec les Volques, qui honoraient leurs morts, amenèrent la poterie, et le travail des métaux. Avec les Ruthènes, ils furent à l'origine des Gallo-Romains qui habitèrent la région dès la chute de Vercingétorix en 52 av. J.C. Les seules traces que l'on peut encore voir aujourd'hui, sont quelques forges dans la Montagne, et une voie reliant Mazamet à Hautpoul par le faubourg du Gua, qui servait probablement à transporter le sel et l'étain.(La promenade au départ de Mazamet jusqu'à Hautpoul, dure environ 1h30 et traverse une partie de la Montagne Noire. Tout au long de la marche, on peut voir les dalles de la voie, encore bien conservées, malgré les intempéries et le travail du temps). Cette tranquillité sera perturbée par l'arrivée des Visigoths, fondateurs du village d'Hautpoul en l'an 413, sous le règne du roi Athaulf 1er. Hautpoul est bâti sur une arrête de granite qui domine toute la vallée.
N.B: Il est à noter que ces constructions particulières se retrouvent aussi dans les murs les plus anciens de la cité de Carcassonne, occupée elle aussi par les Wisigoths, et située de l'autre côté de la montagne dans la plaine Languedocienne. 3-Les Francs et le Moyen-Âge Enfin, sous le règne de Clovis, les Francs chassèrent les Visigoths en Espagne, et s'installèrent dans les murs de "Alt Pull" qui deviendra "Hautpoul"... Jusqu'au Moyen âge, l'Hautpoulois demeurera tel quel. En 1212, Izarn d'Hautpoul, est séduit par la doctrine que véhiculent ces paires d'hommes en noir qui cheminent de manoir en village, et qui vivent d'aumône: le Catharisme. Après la Croisade des Albigeois, leur château détruit, les Hautpoulois descendirent dans la vallée le long des berges de l'Arnette, pour y établir Mazamet... Et c'est là que vient la légende... "… Il était une fois une dame qui vivait dans ce pays. Nul ne savait si elle était fée ou princesse, mais elle était très belle, et savait parler aux oiseaux. Tous les jours, elle coiffait sa belle chevelure dorée avec un peigne d'or en se mirant dans les eaux claires du ruisseau. Mais un jour, elle se pencha un peu trop, et le peigne d'or tomba dans la rivière, emportant quelques unes des mèches dorées. La belle dame poussa un grand cri , enfouit son visage dans ses mains, et pleura longuement. Lorsqu'elle rouvrit les yeux longtemps après, elle vit que les eaux de l'Arnette scintillaient de mille éclats dorés, et que des habitations avaient jailli un peu partout le long de ses berges. Alors, ses larmes séchèrent tant elle était heureuse du spectacle qu'elle voyait..." 4-Le 16e siècle avec les guerres de Religion Les origines du nom de Mazamet sont diverses, et sujettes à suffisamment de polémiques, pour que je n'entre pas dans ces détails là. Je vais donc écrire ce que devint Mazamet après sa création... Il fallut attendre 1503 avant que Mazamet ne devienne par son expansion une véritable petite bourgade. Les habitants de la région, au caractère dur et rebelle, éloignés de tout pouvoir central, furent à nouveau séduits par l'esprit d'opposition et de tolérance de la Réforme Protestante, qui n'est pas sans rappeler l'austérité du Catharisme. A nouveau, la région fut embrasée par les sanglantes guerres de Religion. Sous le règne d'Henri IV, elle connut un répit de courte durée, mais les massacres reprirent sous Louis XIII, et Mazamet fut détruite en 1628 par les armées du Prince de Condé. Elle renaquît pourtant de ses cendres, mais ne connut pas de paix avant la fin du XVIIe siècle, où l'influence de la mentalité protestante commença de se faire sentir à Mazamet. La révocation de l'Edit de Nantes avait empêché tous les notables Mazamétains d'exercer la profession de notaire, avocat,..., ils s'étaient alors tournés vers le commerce. Au début du XVIIIe siècle, Mazamet développa ainsi une importante activité textile. Il fallut attendre la fin de la Révolution Française pour que les notables Mazamétains ressortent de la clandestinité, et reprennent leur activités, les Protestants étant devenus des citoyens comme les autres. 5-Du 19e siècle à nos jours Deux hommes vont alors marquer la reprise économique de Mazamet: Pierre-Elie Houlés, fabriquant de tissus, et le Maréchal Soult, Président du Conseil en 1832, et originaire de la région. A la tête de son ministère, il fait un appel d'offres aux fabricants de Castres et Mazamet pour tisser les draperies de l'armée. Grâce au dynamisme et au sens des affaires de Pierre-Elie Houlés, les Mazamétains remportent le marché face à Castres, développant ainsi un peu plus l'activité textile de la ville, et augmentant les rapports internationaux avec les différents comptoirs... Quelques mois avant sa mort, Pierre-Elie Houlés a l'idée de faire venir deux balles de "peaux-lainées" d'Argentine. Cela allait être le début de la plus grande aventure de Mazamet: la naissance du délainage. Cette activité ne cessa de se développer, entraînant dans son sillage une autre industrie: la mégisserie. Jusqu'aux années 1960-70 environ, elles allaient faire la fortune de Mazamet, mais c'est une autre Histoire... Merci
à Michel Bourguignon, Maire de Mazamet, trop tôt emporté
en décembre 2002, 4-Le 16e siècle avec les guerres de Religion
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